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Xavier Cornette de Saint Cyr

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Ces mots qui se ressemblent

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Ces mots qui se ressemblent

Ces mots qui se ressemblent

Posted by Xavier Cornette de Saint Cyr Article Littérature 2 Comments

Qui se ressemble s’assemble dit-on. Dans nos interactions avec les autres, pourquoi pas. Mais pour ce qui est des mots, eh bien non, ça ne marche pas !

Il y en a qui se prononcent pareils mais s’écrivent différemment et ne veulent pas du tout dire la même chose. Plus facétieux, certains mots vont jusqu’à user de la même orthographe mais sans posséder la moindre parenté quant à leur signification. Il en même de très spirituels qui poussent le vice (ou le sens de l’humour) jusqu’à se prononcer différemment. Et pour finir, il y a des cousins proches : l’insigne changement d’une syllabe ou même d’une lettre, une seule, et tout est différent !

Petit panorama de cet amusant univers des homonymes et paronymes.

Des mots trompeurs ?

Qu’est-ce qu’un homonyme ? La définition savante en est : ce sont des mots de signifié différent mais dont le signifiant est identique. En langage clair, cela désigne des mots qui se prononcent de la même manière mais ont en commun une signification dissemblable.

Avant d’avoir été latinisé pour s’inviter ensuite dans le français, son origine vient du grec ancien homonymos, créée avec homos (« semblable »)

En fait, et pour simplifier, il existe deux types d’homonymes : les homographes et les homophones.

Tout d’abord, les homographes : une traduction littérale serait « j’écris de la même façon ». Ce sont en effet des mots qui s’orthographient à l’identique et se prononcent pareillement. De quoi induire en erreur facilement ! Car la signification est enchâssée dans le contexte.

Certains sont deux substantifs comme par exemple le mousse (le matelot) et la mousse (organisme végétal), l’aire (surface) et l’aire (nid d’aigle) ou bien mercure(planète) et mercure (élément chimique) ainsi que Mercure (dieu romain) ou encore le moule (ustensile)et la moule (mollusque). Face à cette similitude, c’est le contexte seul qui permet de saisir la bonne définition.

Parfois s’y ajoute un verbe conjugué et un substantif. Exemples : dame (femme) et dame (outil de paveur) ou dame (figure de carte) mais encore dame (pièce de jeu d’échec) et encore dame (du verbe damer).

Le son ne fait pas tout

Vient ensuite l’homophone, mot désignant ceux « ayant un son semblable ». Il s’agit effectivement de mots qui se prononcent de la même manière mais n’ont pas la même orthographe. Quelques exemples : la fin et la faim, le fard et le phare, l’autel et l’hôtel, le tout et la toux, un cours, un court et une cour, la voie et la voix, un vice et une vis, un cynophile et un sinophile, davantage et d’avantage, sceptique et septique, cent, sang et sans, chat, chas et shah etc.

A ce jeu, il serait de bon aloi de décerner une mention spéciale pour verre (récipient), vers (mollusque), vert (couleur), vers (préposition) vers (élément linguistique de poésie), vair (fourrure) et vair (couleur d’yeux) et en laissant de côté les noms propres de lieu, de rivière, etc. D’où cette phrase qu’enfant nous aimions composer : « Le ver vair va vers le verre vert » !

Les maux des mots

Il existe enfin une catégorie assez retorse car s’écrivant de la même façon mais, selon le contexte et donc la signification, ne se prononçant pas pareil. Et oui, ce n’est pas parce que deux mots sont composés des mêmes lettres qu’ils se prononcent toujours de la même façon ! On les appelle tout simplement les homographes non homophones (normal : même graphie mais phonie différente !).

Très souvent, il s’agit d’un « accouplement » entre un verbe avec une terminaison en « ent » ou « tions » et un substantif. Ainsi, des religieux dans un « couvent » et les poules qui « couvent », des orateurs qui « content » et « je suis content », « nous mentions » et « il a eut plusieurs mentions », « nous portions » et « divisez le en portions », etc.

Parfois, vraiment pervers, ce sont deux substantifs : fils (pluriel de fil) et fils (enfant) ou carrément une autre prononciation selon la quantité comme os (au singulier) et os (au pluriel).

A côté mais sans en être

Une catégorie sympathique car elle engendre souvent des contre-sens est constitué par les paronymes. Ce sont presque des homonymes. Ils n’ont pas le même sens mais leur graphie et/ou leur prononciation sont très proches, tout à côté. Leur ressemblance entraîne facilement une confusion. Les plus usuels sont conjecture et conjoncture, acception et acceptation, effraction et infraction, collision et collusion, attention et intention, emménager et aménager, mythifier et mystifier, emmener et amener, agonir et agoniser, vénéneux et venimeux, etc. Bien souvent, ils relèvent d’une méconnaissance de la définition précise.

Toutefois, et de par cette proximité, il y a des paronymes qui sont intentionnellement employés afin de créer de jeux de mots : embrasser et embraser, avoir de la fuite dans les idées. Ils font le bonheur des humoristes subtils. Raymond Devos, qui jouait magnifiquement avec les mots, en donnait de belles illustrations dans ses sketchs en triturant jusqu’à l’absurde homophones et paronymes. Souvenons-nous par exemple de celui où il s’inquiète de savoir quand part le car pour Caen s’il ne part pas au quart ! Son humour a pris comme assise toutes ces multitudes de sens.

Dire de la même manière des choses différentes

Il reste alors à aborder cette situation spécifique du mot qui va recouvrir plusieurs sens ou significations différentes. On dit qu’il est polysémique. Il ne faut pas toutefois le confondre avec une homonymie. Le « chat, chas et shah » par exemple ou ce cher « ver vert verre » etc sont de stricts homonymes dans la catégorie des homophones. Ce sont des mots différents et d’une l’étymologie distincte. Tandis que le mot polysémique est un même mot qui change de sens. Il est parfois un homographe mais pas nécessairement. Pour être dans la polysémie, il faut que l’étymologie soit la même.

Quand il n’y a que deux significations différentes, c’est assez aisé. Mais nombre d’entre eux recouvrent plusieurs significations. Par exemple, le « bouchon » peut être ce qui ferme un récipient, un encombrement de circulation ou un petit restaurant lyonnais.

C’est plus complexe lorsque ce qui est désigné est abstrait. Le mot « sens » en est un bel exemple : il renvoie aux dispositifs de perception (odorat, vue, toucher, etc) ou bien à l’orientation, la direction ou encore au contenu conceptuel, à la signification (« Quel est le sens de cette phrase ? ») mais également à la justification, l’intention voire la valeur (Quel est le sens de la vie ? »)

Le mot « amour » est très bien situé dans la catégorie polysémique, ce qui explique sans doute qu’il soit depuis si longtemps l’objet – ou plutôt le sujet – d’études innombrables. Songeons déjà que l’on aime Dieu, son amant(e), sa grand-mère et la tarte aux fraises. Un même verbe pour tant d’amours différentes !

Il se pourrait bien finalement que le plus polysémique d’entre tous, bien que n’étant a priori pas perçu comme tel, soit le mot « Dieu ». Combien de millions (et même de milliards) de personnes en effet en ont une conception personnelle dans laquelle la subjectivité renvoie à autant de perceptions, d’acceptions et de compréhensions distinctes ?

Il existe tant de possibilité d’interpréter diversement que cette étonnante polysémie finirait presque par déboucher sur un polythéisme ! C’est pourquoi cette équivoque est souvent source de querelles car, lorsque l’on parle de Dieu, nous ne songeons pas à poser la question préalable et tellement primordiale : de quel Dieu parlons-nous ? Alors, « qui se ressemble s’assemble » ?

 

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  • Mohamed Habib Hamed
    · Répondre

    2 mars 2018 at 9:02

    Monsieur, je me suis toujours demandé pourquoi la langue française se « comprime » bien que le langage étant une création et une convention humaine, toujours mensongère, faite uniquement pour cerner l’objet dans un contexte voulu bien défini. Je vous ai lu avec beaucoup de plaisir.
    Étant écrivain j’ai longuement réfléchi à cela pour, et dans mon dixième roman , aboutir à un recueil que j’ai intitulé « 41 délires révolutionnaires » que j’ai édité à Tunis en 2014 et dans lequel se trouve ce qui suit :

    Le vieil instituteur et son élève.

    Un vieil instituteur, fidèle à la grammaire établie par les hommes, jurait par tous les dieux avoir tout compris, croyant dur comme fer qu’il avait bien raison, puisqu’il excellait aussi en la conjugaison. Il savait aussi les verbes concorder. Il était vieux, croulant sous le poids du passé, du futur, du présent et contemplait assis sur une pierre, des enfants, un cerf-volant, la mer, le firmament. Et il pensait au verbe aimer : C’est un verbe, dit-il, qui fausse les sentiments, et qui ne peut se conjuguer gratuitement ; celui qui le dit est toujours passionné. Mais il est toléré, comme nerf de sentiment, pour mieux mystifier, alors, nous devons l’accepter !

    Il aimait les couleurs des soirs et le soleil couchant, il se fardait les yeux en les combinant à tous les modes et temps. Là-bas un homme et deux enfants jouaient, là-haut, une mouette. Passait là-bas au loin, encore, une barque à voile, houspillée par le vent, le faisait bien rêver. Il n’a jamais voyagé. L’homme aux enfants l’accosta :
    – Monsieur puis-je me reposer là où vous êtes assis, je ne dérange pas !
    – Faites mon enfant, vous devez être fatigué.
    – Les enfants vous savez !
    – Oui, je le sais, j’étais instituteur.
    – Oui ! Je sais, j’étais votre élève.
    – Vous me connaissiez ?
    – Oui, et vous m’aviez bien aidé !
    – Moi, vous avoir aidé ?
    – Oui, je ne savais point conjuguer et vous me nichiez, trop souvent au piquet. Je me rappelle ! Vous me dressiez des oreilles d’âne en papier, cela faisait rire mes amis, et moi pleurer.
    – Il va falloir m’excuser mon fils, je faisais mon métier, il est ingrat vous savez ! Et ces fameux verbes que vous ne saviez conjuguer ?
    – Un seul monsieur, un seul, et c’était le verbe être et non le verbe avoir.
    – Comment ?
    – Le verbe avoir peut s’associer à toutes les monnaies, et de l’argent il peut fructifier.
    – Et pour le verbe être ?
    – Vous ! Vous êtes, monsieur, et moi j’ai.
    – Enfin, êtes-vous arrivé après tout ce temps-là, avec ces cheveux grisonnants à avoir raison de l’être ?
    – Oui ! Car conjuguer pour agencer, n’à aucun sens. Un verbe, s’il n’est pas pratiqué, demeure estropié.
    – Et où se trouve le sens ?
    – Maintenant que j’ai, je sais bien le faire. Je peux dire par exemple : Je suis riche et j’ai beaucoup d’argent ? Voilà ce qui me manquait, quand j’étais enfant, pour pouvoir le conjuguer vraiment.
    – Dites-moi mon fils, sachant votre avoir, aviez-vous, une fois au moins pris l’avion ? Moi jamais !
    – Oui monsieur, j’ai toujours volé.
    – Non, je vous ai demandé si vous aviez volé ?
    – Et je vous ai dit, oui.
    – Excusez-moi mon fils, j’ai du mal à écouter.
    – Maintenant je dois rentrer, monsieur. Allons les enfants ! À la maison. Je peux vous déposer si vous le souhaitez, monsieur.
    – J’en serais ravi, mon fils, au risque de vous fatiguer.
    – Non, cela me fera plaisir, allons montez.
    Le vieil homme se mit devant, les enfants derrière, et l’élève conduisait.
    – Tirez, monsieur, dit l’élève !
    – Je ne peux pas tirer, il me manque une arme.
    – Je veux dire la portière.
    – Ah ! J’ai compris. Alors mon enfant, bouclez-là !
    – Mais monsieur !

    – Je veux dire la ceinture, mon fils, et maintenant, fermez-là tout de même.
    – Quoi !
    – Je veux dire la portière de derrière, vous l’avez oubliée, et je ne veux pas voir les enfants tomber.
    – Merci monsieur.

    Pour plus de renseignements voir le net Merci et BRAVO

    Bonne soirée

    Bonsoir

    • Xavier Cornette De Saint Cyr
      · Répondre

      Author
      9 mars 2018 at 8:34

      Merci pour commentaire Mohammed. J’aime beaucoup votre phrase : « conjuguer pour agencer, n’à aucun sens. Un verbe, s’il n’est pas pratiqué, demeure estropié. » L’essence d’un verbe est de vivre !

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