Bienvenue à mon nouveau et 36ème livre : la culpabilité ou l’art et la manière de se confronter à sa mauvaise conscience.
Au-delà de la sempiternelle référence à notre « éducation judeo-chretienne », qu’est-ce que vraiment que la culpabilité ?

– De quoi sommes-nous ou pouvons-nous être coupable ?
– La culpabilité est-elle saine ou perverse ?
– Faut-il nécessairement avoir commis une faute pour se sentir coupable ?
– Peut-on se sentir coupable des agissements d’autrui ?
– Y a t-il un lien nécessaire entre culpabilité et responsabilité ?
– Peut-on être victime et coupable en même temps ?

Il existe en outre des profils de personnalités qui, hélas pour elles, se sentent (trop) facilement coupables tandis qu’en face d’autres types de personnes posent un problème social : celles qui ne se sentent jamais coupables.

On le voit, cette thématique est très riche et très diversifiée et s’invite dans tous les domaines de notre vie : familiale, professionnelle, parentale, sociale, etc. J’ai trouvé un immense plaisir à l’analyser, la décortiquer, la regarder sous toutes ses coutures pour enfin se demander : comment vivre avec elle ou malgré elle ? Et comment faire cesser les culpabilités qui ne servent à rien sauf à nous empoisonner la vie ? Comment, même dans un monde où règne la souffrance, se sentir heureux sans se sentir en même temps coupable ? Que pouvons-nous faire avec cette culpabilité paradoxale du bonheur ?

Pour être pragmatique, le livre s’achève avec un vade mecum pour ne plus culpabiliser inutilement. Une manière d’illustrer cette citation de François René de Chateaubriand : « On peut se prosterner dans la poussière quand on a commis une faute, mais il n’est pas nécessaire d’y rester. »