L’un de mes livres de chevet. Combien de fois ne l’ai-je pas relu pour le plaisir des mots et pour les rêves qu’il procure ?
Cette manière de randonner, identique à la mienne, font que je m’y suis retrouvé. Le livre que j’aurais aimé écrire. La paisible lenteur de la marche qui permet de découvrir à un rythme « humain » les paysages et les gens, tout cela étant narré avec délicatesse et poésie, sensibilité et pudeur, humour et profondeur.
Jacques Lacarrière pratique ici l’art de faire ressentir avec infiniment de finesse et de réalisme une pluie, un brouillard, un sentier, une aube, une sensation, une rencontre…. On a l’impression d’être soi-même en chemin. En outre, il parsème son récit de ces « mots de terroir » tout en musicalité et précision qui tendent hélas à disparaitre peu à peu et donnent une douce nostalgie de ces richesses des campagnes.
Je pourrais classer cet ouvrage dans la rubrique « philosophie ». Certes, aucune théorie complexe n’y est développée mais on y trouve ces questions, ces remarques, ces observations sur tout ce qui fait le sel de la marche à travers les paysages et l’existence. Peut-être est-ce là l’essentiel….
Il y a, dans ces pages, une simplicité, une douceur et une délicatesse qui séduisent et se savourent délicieusement.
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